A la fin du XIXe début du XXe siècle, Guermantes compte une cinquantaine de maisons et sa population oscille entre 150 et 180 habitants, dont 53 électeurs. L'économie de Guermantes est assurée par un arboriculteur, un coiffeur, un cordonnier, un maçon, un maréchal ferrant, un matelassier, et un débit de vins-épicerie-mercerie.
En 1930, le village compte 167 habitants, dont 54 électeurs. La vie économique est réduite : un maçon, un maréchal ferrant, et un receveur-buraliste-tabac-cabine téléphonique-débit de vins-épicerie.
Durant la seconde guerre mondiale, le château est réquisitionné par l'armée allemande. Le 20 août 1944, en représailles de l'assassinat d'un soldat, les Allemands décident de brûler le village et de fusiller des otages. Le maire André THIERRY et Madame Blanche HOTTINGUER, propriétaire du château depuis 1920 s'y opposent. Madame Blanche HOTTINGUER parlemente avec l'officier commandant et parvient à le faire renoncer à cet incendie, sauvant ainsi Guermantes de la destruction.
Après la guerre, la population de Guermantes ne cesse de régresser, avant d'augmenter à nouveau dans les années 1970 avec l'aménagement de l'Est parisien.